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La tradition des pierres

Une origine lointaine…

Les minéraux accompagnent les hommes depuis des temps immémoriaux.  Ils sont présents auprès d’eux pour les soutenir à la faim, à la peur ou à la mort. Nos ancêtres en font un support pérenne de puissance magique aux effets bénéfiques ou protecteurs.

On retrouve dans les premières communautés néolithiques des pierres parfois percées en forme de grain et polies dans les alluvions des rivières. Ils deviennent des ornements décoratifs puis des talismans. Ils peuvent procurer une meilleure santé, du bonheur ou de la richesse. Les pierres précieuses gravées de signes sont considérées comme particulièrement efficaces. De nombreux colliers en pierres ont été retrouvés dans les anciennes sépultures, protégeant les défunts des mauvais esprits et favorisant la renaissance de l’âme, indispensables pour accompagner les hommes durant leur vie jusqu’à leur dernière demeure.

Les duretés, inaltérabilité et couleurs des minéraux font dire aux minéralogistes que les gemmes sont des fleurs du monde minéral. On les retrouve dans de nombreuses cultures : inca, aztèque, indienne, européenne, et égyptienne … Par leurs couleurs vives elles rappellent les éléments: Soleil, Ciel, Eau, terre.

En Egypte

En Égypte, les grandes prêtresses et prêtres guérisseurs connaissaient le rôle important qu’apporte la couleur de la pierre et sa taille : le Lapis-lazuli donnait la force, le lien cosmique avec l’éternité. Le jaune était à rapprocher du dieu Râ, solaire et puissant. Le symbolisme des formes avait aussi son importance : par exemple les scarabées ou l’œil d’Horus sertis de pierres éloignant les mauvaises influences veillent au bien-être de celui qui les porte.

Chez les Babyloniens

Chez les Babyloniens, l’agate était une des premières pierres utilisées comme œil de protection. Ses couches concentriques, sa forme de grain, ou simplement ronde rappelait le sentiment de sécurité avec la mère. Plus près de nous, des psychiatres racontent que cet attrait de la rondeur est un lien au sentiment de sécurité qu’éprouve le bébé en communion avec sa mère par le regard, avant de développer la parole …

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